Squaring the circle

Red and Black

To weave or nail a world
Do unsolvable problems exist?
Right at the beginning of Squaring the Circle, Katarzyna Kot’s contribution to Disturbing Truths, there is a double paradox: man considers himself to be the masterpiece of nature, while at the same time distancing himself from it and the fact that despite having adequate knowledge to see the urgency of the need to drastically change our attitude towards the environment, we don’t really do much about it.
Katarzyna Kot, who focuses on ecology,
has been working with wood for a long time; she restores, weaves, carves and combines. The artist works with forms, colours, and the symbolism of the elements. Her response to the double paradox is to use two forms and two colours.
!e Red Circle
The circle – symbolizing unity, perfection and balance – is a natural element and con- sequently one of the first forms ever to be drawn by man. It points to perfection, the life circle, but also to the eye that knows or protects. It is furthermore a reference to anthropocentrism (which always evokes the Vitruvian Man), its size determined by the artist’s physicality: The circle’s diame- ter conforms with the artist’s arm length, added to the length of a branch found on site. This circle has been woven with natu- ral string from branches and twigs found by Katarzyna Kot when strolling through Lorentzweiler forest. The colour is red: like blood (life and death), pathos, the sacred, danger, prohibition, sensuality, desire. This colour, full of energy and warmth, symbolizes life, which can be dedicated
to one’s passions as long as its animal side is respected – or at least given sufficient space.
The square, on the other hand, is a symbol
of stability, masculinity and rigour pointing to the Cartesianism of Western thought, to consistency, fixed definitions, and discipline. The square therefore stands for artificiality (this form doesn’t occur in nature), and also for order and rules. It consists of recycled wood from a Lorentzweiler farmer – and
this material stands as a metaphor for the transition from agriculture to the industrial revolution and the power relations main- tained by man towards nature. The construc- tion method too – it has been nailed – makes a statement and the black colour derives from combustion. At first the wood got carbonised and afterwards put together at the trees. The fire, pointing to Prometheus and the human striving to surpass the gods (or nature), refers to the authoritarian, destructive side of man, but also to his desire to learn, to master techniques and generally to improve himself. Finally the colour black also stands for nothingness and the universe, for sadness and sorrow ... and everything we cannot see.
When talking about her work, Katarzyna
Kot mentions our inborn fear of nature, our inability to wholeheartedly devote ourselves to it; a fear further fostered by our ever more aseptic, conformist society. By juxtapos-
ing seemingly contradictory elements her installation raises our awareness: forms and colours complement each other, the one becoming visible through the other. Taking
a walk through the disturbing forest could therefore turn into an opportunity to redis- cover our elan vital by accepting the full com- plexity of our current situation; an opportu- nity to make the attempt to understand the world from a perspective which is friendly and comforting like a circle and rigorous
as a square ... because in order to get out of our present situation we have to mobilise all elements of our being-in-the-world (and to consider new ones).
Sofia Eliza Bouratsis
PhD Art et Science de l’art – Esthétique Université Paris I – Panthéon-Sorbonne Freelance publicist and curator

La quadrature du cercle
Le Rouge et le Noir.
Tisser ou clouer un monde. Existe-t-il des problèmes insolubles?
À la source de « La quadrature du cercle », la proposition de Katarzyna Kot pour
les « Vérités troublantes », se trouve
un double paradoxe : l’Homme qui se considère à la fois le chef-d’œuvre
de la nature et se distancie d’elle comme s’il n’en faisait pas partie ; et le fait qu’alors que nous avons toutes les connaissances nécessaires afin de comprendre qu’il
est urgent de radicalement modifier
les structures de notre rapport à l’environ- nement, nous ne faisons (presque) rien.
Katarzyna Kot, qui place l’écologie au centre de sa démarche, a toujours travaillé le bois, en le restaurant, le tissant,
le sculptant, le composant. L’artiste travaille avec les formes, les couleurs
et la symbolique des éléments. Elle choisit donc de réagir à ce double paradoxe
à travers quatre éléments : deux formes
et deux couleurs.
Le carré noir
Symbole de stabilité, de virilité et
de rigueur, le carré renvoie au contraire au cartésianisme des modes de pensée occidentaux, à la rigueur, au caractère défini et définitif des idées, à la discipline et à la stabilité. Le carré représente ainsi l’artificialité (ce n’est pas une forme qui existe dans la nature) mais aussi l’ordre
et les règles. Créé à partir de bois recyclé et récolté chez un laboureur de Lorentzweiler, son matériau de fabrica- tion est une métaphore du passage
du travail à la terre à la révolution industrielle et aux liens de domination que l’être humain entretient avec
la nature. C’est ainsi qu’intervient également la manière dont ce carré
a été construit – il est cloué –, et
sa couleur – le noir – provient d’un processus de combustion. Le bois
a en effet d’abord été carbonisé
et par la suite assemblé sur les arbres.
Le feu, référence à Prométhée et au désir de l’Homme de surpasser les dieux
(ou la nature) renvoie encore une fois
à ce caractère autoritaire et destructif
de l’être humain, mais aussi au désir d’apprendre, de maîtriser des techniques, de s’améliorer. Le noir, in fine, est à la fois le néant et le cosmos, la tristesse, le deuil, ... et tout ce que nous ne pouvons voir.
Katarzyna Kot en parlant de son travail évoque la peur innée que nous avons de la nature, notre incapacité à nous laisser prendre par elle... peur qui est cultivée par notre société de plus en plus asep- tisée et conformiste. Elle suggère ainsi avec son installation, qui juxtapose des éléments apparemment contraires, une forme de prise de conscience : les formes et les couleurs se complètent, l’une devient alors visible à travers l’autre.
La promenade dans la forêt dérangeante pourrait alors devenir l’occasion de re- trouver son élan vital, en acceptant toute la complexité de la situation actuelle, et d’essayer de comprendre le monde dans une perspective qui soit à la fois agréable et accueillante comme un cercle et rigou- reuse comme un carré... car pour sortir de l’état actuel des choses il faut mobiliser (et revisiter) tous les éléments qui constituent nos modes d’être au monde.
  Le cercle rouge
Le cercle comme symbole de l’unité,
de la perfection et de l’équilibre dans
le monde est un élément naturel et par conséquent l’une des premières formes tracées par l’être humain. Il renvoie
à la complétude, au cycle de la vie,
ou encore à l’œil qui sait ou qui protège. Référence aussi à l’anthropocentrisme (car visuellement il évoque toujours l’Homme de Vitruve), sa taille est ici déterminée par la corporéité de l’artiste : le diamètre équivaut à l’addition
de la longueur de bras de l’artiste et
de celle d’une branche qu’elle a trouvée sur place. Créé à partir de branches trouvées lors de promenades
de Katarzyna Kot dans la forêt
de Lorentzweiler, ce cercle est tissé
à l’aide de ficelle naturelle. Sa couleur est rouge : comme le sang (la vie
et la mort), le pathos, le sacré,
le danger, l’interdiction, la sensualité,
le désir... Couleur remplie d’énergie
et de chaleur elle symbolise la vie
qui se laisse vivre au gré de ses passions, en respectant – ou du moins en laissant un espace pour – l’expression de
son versant animal.
Le carré noir
Symbole de stabilité, de virilité et
de rigueur, le carré renvoie au contraire au cartésianisme des modes de pensée occidentaux, à la rigueur, au caractère défini et définitif des idées, à la discipline et à la stabilité. Le carré représente ainsi l’artificialité (ce n’est pas une forme qui existe dans la nature) mais aussi l’ordre
et les règles. Créé à partir de bois recyclé et récolté chez un laboureur de Lorentzweiler, son matériau de fabrica- tion est une métaphore du passage
du travail à la terre à la révolution industrielle et aux liens de domination que l’être humain entretient avec
la nature. C’est ainsi qu’intervient également la manière dont ce carré
a été construit – il est cloué –, et
sa couleur – le noir – provient d’un processus de combustion. Le bois
a en effet d’abord été carbonisé
et par la suite assemblé sur les arbres.
Le feu, référence à Prométhée et au désir de l’Homme de surpasser les dieux
(ou la nature) renvoie encore une fois
à ce caractère autoritaire et destructif
de l’être humain, mais aussi au désir d’apprendre, de maîtriser des techniques, de s’améliorer. Le noir, in fine, est à la fois le néant et le cosmos, la tristesse, le deuil, ... et tout ce que nous ne pouvons voir.
Katarzyna Kot en parlant de son travail évoque la peur innée que nous avons de la nature, notre incapacité à nous laisser prendre par elle... peur qui est cultivée par notre société de plus en plus asep- tisée et conformiste. Elle suggère ainsi avec son installation, qui juxtapose des éléments apparemment contraires, une forme de prise de conscience : les formes et les couleurs se complètent, l’une devient alors visible à travers l’autre.
La promenade dans la forêt dérangeante pourrait alors devenir l’occasion de re- trouver son élan vital, en acceptant toute la complexité de la situation actuelle, et d’essayer de comprendre le monde dans une perspective qui soit à la fois agréable et accueillante comme un cercle et rigou- reuse comme un carré... car pour sortir de l’état actuel des choses il faut mobiliser (et revisiter) tous les éléments qui constituent nos modes d’être au monde.
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